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Bonjour à vous tous,
Certains d'entre vous me connaissent très bien puisque j'ai consacré plus de 10 ans de ma vie à vous décrire mon beau Bugey ainsi que ma vie, mes voyages, mes bonheurs ...
J'ai arrêté mon blog fin octobre 2020. Le Covid nous avait confinés. Difficile alors d'aller se promener et prendre des photos. Enfin difficile de parler de cette époque.
Ensuite, épuisée par mon travail et des problèmes familiaux, j'ai perdu le goût de faire des photos et de bloguer.
J'ai subi un gros épuisement professionnel et aussi personnel. Bref, après 5 mois et demi d'hôpital, j'ai quitté mon beau Bugey, changé de vie pour m'installer à Louhans en Saône-et-Loire. Je reprends petit à petit goût à la vie et je tente de renouer avec le monde des blogueurs. J'espère y retrouver mes anciennes aminautes.
Désormais, vous verrez plus la Bourgogne, je vous ai mis les articles de l'ancien blog en attendant de faire quelques autres photos. Vous y verrez aussi un peu ma vie, ce que j'aime.
Enfin, ce n'est que le début d'une nouvelle aventure. Mon blog est très sommaire pour le moment, je compte l'améliorer dans les jours qui viennent.
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Parc paysager de 17 hectares à Charnay-lès-Mâcon.
A l'origine grange de la seigneurie de La Bâtie, un premier château est érigé sous Aimé de Rymon ( 1573-1645 ) procureur du Roi qui semble avoir été le premier seigneur du domaine.
Porte du Couchant du XVIème siècle portant l'inscription latine " Campus grynoeus Musis et Appoloni sacer " ( Champgrenon, temple des muses et d'Apollon ).
Pavillon d'entrée du XVIème siècle.
Au début du XIXème siècle, le domaine appartenant au comte de Rambuteau ( 1781-1869 ) est très en vue et visité par l'élite locale dont la famille de Lamartine. Le comte aménage son château dans le goût néo-classique et fait déplacer l'entrée de la propriété.
Glacière du XIXème siècle restaurée en 2002.
Au XXème siècle, le domaine passe par alliance à la famille de Buffière. Progressivement le château n'est plus habité et les propriétaires décident sa démolition en 1919. En 1951, la famille de Rodez hérite du domaine qui reste à l'abandon jusqu'à son achat par la ville en 1996.
Depuis cette date, le patrimoine de ce lieu chargé d'histoire est progressivement restauré.
Cadole de vigneron ayant pris place au coeur des vignes en 2011.
Parallèlement, le domaine est un lieu de festivité et un jardin public ouvert à tous.
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Cette église romane date du XIIème siècle.
Elle est édifiée en pierre de taille assemblée en appareil irrégulier et recouverte de lauzes. Elle possède un chevet constitué d'une abside percée de trois fenêtres cintrées et de deux absidioles semi-circulaires rythmées par des pilastres plats.
La croisée du transept est surmontée d'un clocher percé au dernier étage sur chaque face d'une baie cintrée et abritant une cloche de 265 kilos fondue en 1963.
Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1862.
A l'intérieur, l'église est ornée de très belles fresques datant du XIIIème siècle. Elles sont restaurées à la fin des années 1930. Les peintures les plus abîmées sont transposés sur toile.
Mise au tombeau.
Christ en Majesté. Apôtres.
La résurrection des morts.
Abraham et la pesée des âmes.
Gisant de Josserand IV de Brancion décédé en 1250 : pierre sculptée du XIIIème siècle représentant un chevalier couché revêtu d'un " sarrau d'armes " recouvrant une cotte de mailles serrée par un ceinturon où est attachée une épée. Le gisant a les mains jointes sur la poitrine, un chien est couché à ses pieds, deux anges sont agenouillés de chaque côté de sa tête.
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Brancion est la plus importante place forte de Bourgogne du Sud. La première mention du château remonte au milieu du Xème siècle. Détenu par la famille Garoux, il échoie deux siècles plus tard à la famille Gros qui réunit alors les seigneuries d'Uxelles et de Brancion. Aux XIIème et XIIIème siècles, la seigneurie est prospère. Forts de leur position stratégique, les seigneurs de Brancion, les plus puissants de la région, sont souvent en conflit avec les moines de Cluny. En 1250, Josserand de Brancion, compagnon de saint Louis, meurt en croisade à la bataille de La Mansourah ( Egypte ). Ruinés, les Brancion vendent leurs possessions les unes après les autres. Le duc de Bourgogne, Hugues IV, finit d'acheter les domaines en 1259.
Dès lors, Brancion devient châtellenie ducale et entre la fin du XIIIème et le XVème siècle, les ducs font faire de nombreux travaux en construisant notamment le logis de Beaujeu.
En 1477, à la mort de Charles le Téméraire, la majeure partie du duché de Bourgogne réintègre le domaine royal et Brancion devient le siège d'une châtellenie royale.
Brancion a la particularité d'offrir une évolution de l'architecture castrale, de l'époque carolingienne aux guerres de religion au cours desquelles le château tombe pour la première fois de son histoire en 1594. Dès lors son déclin commence. En 1860, le comte Victor de Murard de Saint Romain achète les ruines et les relève.
L'Association La Mémoire Médiévale veille depuis 1972 à la préservation et au rayonnement du site de Brancion.
La tour de Beaufort.
La salle des assises.
A l'époque ducale ( 1259-1477 ), elle sert de salle du tribunal.
La salle Sainte-Catherine.
Elle est remaniée dans la première moitié du XIXème siècle, notamment par le percement de deux grandes fenêtres.
Dans la niche extérieure, statue de Catherine d'Alexandrie ( 289-307 ), vierge et martyre.
Cheminée monumentale portant le blason de Charles le Téméraire.
La tour de la Chaul.
Tour de flanquement de l'enceinte méridionale du château.
Le logis de l'An Mil.
Un des vestiges les plus anciens.
La tour de Longchamps.
Le donjon.
D'environ 18 mètres de haut, symbole visible de l'autorité seigneuriale, il permet de surveiller l'ouest ( vers le village ) et le nord ( accès au château ).
Il a perdu l'intégralité de ses éléments défensifs et d'importantes restaurations sont effectuées à la fin du XIXème siècle.
Cheminée ( XIVème siècle ) avec les armes de Brancion.
Linteau de la cheminée sur lequel est reproduit un extrait de l'ouvrage de Jean de Joinville qui conte la mort Josserand.
Peinture murale illustrant le départ de Josserand de Brancion à la croisade.
Le logis de Beaujeu.
La tour du Préau du XIIème siècle.
Le village vu du château.
La halle du XVIIème ou XVIIIème siècle.
Le puits.
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